Le marché du crédit à la consommation a connu une légère progression depuis le début de l’année. Après des moments sombres dus à la situation économique et financière mondiale, ce secteur n’es certes pas à son niveau d’avant crise, mais bénéficie de la confiance des ménages. Cependant, les tendances pour ce mois de mai sont pour une baisse d’activité.
Une baisse en marche depuis le mois d’avril
Si le mois de mars a été un mois encourageant, comme en début d’année, le mois d’avril a, quant à lui, connu un recul. En effet, d’après l’ASF (association française des sociétés financières), au mois d’avril, le marché du crédit à la consommation a connu une faible progression de 2,6%, ce qui est nettement inférieur à la progression de 8% enregistrée au mois de mars. Ce recul du marché du crédit est dû, d’une part à une politique de prudence menée par les établissements financiers spécialisés. En effet, le regain confiance enregistré au début de cette année a été perçu par les établissements d’octroi de crédit à la consommation comme étant trop enthousiaste et précaire. Ce comportement des sociétés de crédit à la consommation a eu pour conséquence un durcissement de leurs critères de prêt. D’autre part, les préférences des ménages ont favorisé cette baisse du marché.
Des types de crédit plus sollicités que d’autres
Selon les données de l’ASF, les ménagères délaissent de plus en plus certains types de crédit à la consommation. Il s’agit notamment de prêt personnel et des crédits renouvelables. En effet, ces deux types de crédit sont de moins en moins sollicités et enregistrent de fortes baisses allant jusqu’à 4%. Le secteur en vogue est par contre celui du crédit-bail ou location avec option d’achat. Qu’il s’agisse de l’achat de véhicules ou de biens d’équipement, de plus en plus de français ont recours à cette formule. Toutefois, le secteur du crédit classique tire son épingle du jeu.